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Expatriation dans un pays anglophone : ce qu’il faut préparer absolument

Expatriation dans un pays anglophone : ce qu'il faut préparer absolument

Vous avez des envies d’ailleurs et vous avez décidé que votre expatriation se passerait dans un pays anglophone comme l’Angleterre, l’Australie, le Canada ou les États-Unis ? C’est un très bon choix ! Toutefois, si vous ne voulez pas que celle-ci se termine sur un échec et que vous reveniez en France avec un sentiment de gâchis, il va être nécessaire d’effectuer quelques préparations. Voici donc une liste des choses indispensables à prévoir pour que votre expatriation soit un succès.

Premier élément indispensable : de bonnes bases en anglais

S’il est vrai qu’on peut apprendre une langue étrangère une fois sur place en ne partant de rien ou presque, cela ne peut malheureusement pas s’appliquer à tout le monde. Si vous êtes par exemple plutôt réservé et introverti, vous n’allez pas réaliser de progrès rapides en expression orale, même si votre oreille s’améliorera. Par ailleurs, si vous souhaitez être à peu près à l’aise dans la vie de tous les jours, il va vous falloir viser un niveau B1 voire B2 au minimum, et pas uniquement à l’écrit (car c’est bien connu, on est meilleur à l’écrit qu’en oral concernant l’anglais en France…).

Heureusement, il existe plusieurs méthodes éducatives pour bien progresser en anglais sans avoir à sortir de chez soi, ce qui signifie que vous pourrez les appliquer avant votre grand saut à l’étranger.

Méthode numéro un : prendre des cours particuliers en présentiel

Si votre but est d’arriver à des résultats rapides, alors la méthode la plus efficace est probablement de recourir aux services d’un professeur particulier en présentiel. Celui-ci pourra en effet vous faire travailler votre oral, votre gestuelle (car oui, la gestuelle compte dans la communication non verbale) ainsi que votre expression et votre compréhension écrite. Toutefois, il faut noter que cette méthode présente quelques défauts.

  • C’est la plus chère, surtout si vous n’habitez pas en ville. En effet, il faudra compter les frais de déplacement si votre professeur particulier habite à plusieurs kilomètres de chez vous. Et même si vous comptez vous déplacer jusqu’à chez lui ou dans un café, il faudra prendre en compte vos propres frais de déplacement dans la facture.
  • Il peut être difficile de trouver un bon professeur particulier dans son coin, même pour une langue aussi parlée que l’anglais.
  • Il est plus compliqué de trouver des disponibilités en présentiel, surtout si vous voulez des cours tôt le matin ou tard le soir.

Méthode numéro deux : suivre une formation en ligne pour apprendre l’anglais

Pour ce qui est du dématérialisé, s’il est entant dans un premier temps de se tourner vers une application Smartphone gratuite ou de se contenter de cours en ligne sur des sites gratuits, voici quelques arguments qui nous poussent à vous conseiller plutôt de suivre une formation en ligne payante pour perfectionner votre anglais.

  • Vous aurez normalement un suivi personnalisé avec un professeur qui peut répondre très rapidement à toutes vos questions et vous donner des retours sur votre niveau.
  • En payant ne serait-ce que quelques euros par mois, cela renforcera votre motivation. Il s’agit d’un effet psychologique bien connu qui nous pousse à vouloir rentabiliser l’argent dépensé.
  • Cela vous incitera à vous exercer à l’oral, notamment s’il y a des entretiens vidéo qui sont inclus dans votre formation.
  • En choisissant des cours finançables par votre CPF pour progresser en anglais, vous n’aurez pas à dépenser beaucoup de votre proche au final. Pour rappel, le CPF est le compte personnel de formation sur lequel vous disposez d’une certaine somme d’argent en fonction de vos années passées à travailler et que vous pouvez utiliser pour des formations certifiantes. Étant donné qu’il existe de nombreux examens reconnus pour l’anglais (TOEIC, TOEFL…), on considère qu’une formation en anglais est une formation certifiante.

Second élément indispensable : avoir les connaissances nécessaires sur le pays d’arrivée

Ici, on ne va évidemment pas vous demander de tout connaître sur votre pays d’arrivée. En effet, vous perdriez l’effet découverte qui a aussi son importance quand on part s’installer à l’étranger. Toutefois, si vous n’avez pas en tête certaines informations essentielles, vous pourriez déchanter une fois installé. Pire encore : si jamais vous enfreignez la loi du pays d’arrivée, vous pourriez vous retrouver dans une situation dramatique. Pour vous aiguiller, voici une petite checklist qui ne mange pas de pain.

Faites le point sur les vaccinations conseillées et obligatoires

Avec la pandémie de COVID-19, le sujet de la vaccination était sur toutes les lèvres ces derniers temps. Si certains pays sont assez laxistes sur la question, d’autres comme l’Australie seront intransigeants avec les personnes non vaccinées. Nous en voulons pour preuve le joueur Novak Djokovic qui s’est retrouvé expulsé illico d’Australie puisqu’il n’avait pas effectué les vaccins contre le COVID-19. Au passage, certains vaccins ne sont pas obligatoires, mais vivement conseillés. Nous vous recommandons ainsi de vous y intéresser si vous ne souhaitez pas être rapatrié après quelques mois !

Renseignez-vous sur l’assurance maladie en prenant une complémentaire santé si nécessaire

Malheureusement, tous les pays n’ont pas la même protection santé que la France qui est connue pour être l’une des meilleures au monde. Si vous débarquez par exemple aux États-Unis sans aucune mutuelle santé (il en existe pour l’international), cela pourrait vous coûter très cher si vous faites un tour chez le dentiste ou chez un spécialiste. Ainsi, nous ne pouvons que vous conseiller de bien vous renseigner sur la question avant de vous expatrier, même si vous êtes encore jeune et en pleine santé.

Consultez la validité de votre permis de conduire et les lois du pays d’expatriation

Autre chose à laquelle beaucoup de personnes oublient : le permis de conduire. En effet, si vous comptez vous expatrier dans un pays en dehors de l’Union européenne (comme le Canada et les États-Unis), il se peut que votre permis ne soit pas reconnu. Il faut ainsi penser à emporter avec soi une traduction officielle qui vous permettra de conduire durant une période limitée (généralement 1 an maximum) si le pays en question n’a pas d’accord de réciprocité avec la France.

En dehors du permis de conduire, n’hésitez pas à vérifier sur les forums d’expatriés s’il n’existe pas certaines lois contraignantes qui ne sont pas appliquées en France, comme l’interdiction de boire de l’alcool par exemple. Cela pourrait vous éviter bien des déboires !

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